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Une façade
Huile sur toile, 114 x 146 cm
C’était une façade longue d’une centaine de mètres avec une belle surface de lumière. L’homme était déjà dans la rue et il fumait une cigarette. Il était ni trop tôt ni trop tard mais il pouvait être midi et le temps s’espaçait.
Le point de vue personnel détermine le choix obscur des repères esthétiques et je trouvais naturellement impossible de conserver la toile fixée sur son châssis. Quelques semaines plus tard (un après-midi), je l’ai dégrafée puis découpée en plusieurs morceaux que j’ai rassemblés et accrochés ensuite sur un fond rigide pour revenir à une œuvre moins homogène.