Un prince dans son caveau

Feutre et acrylique sur papier, 10 x 15 cm

Aujourd’hui ta vie a cessé. Tu es placé au profond d’un caveau et c’est moi qui suis chargé de te fermer les yeux. Peut-être que la mort accroît les vrais plaisirs. Tu es incrédule ? Tu appelles à l’aide ? Tu cherches un remède ? Je vais t’expliquer avec beaucoup d’insistance. Voilà, la poésie transgresse toutes les limites de ce que tu ne peux pas oublier et qui serait exquisément rassemblé. Tu es chargé d’images et d’esprit ? Tant mieux, il y a dilatation de l’âme poétique. Tout est grâce. La poésie est capable de mixtionner la vie et la mort. Tu fais rapprocher deux réalités pour en faire ressortir une ressemblance. La mort est l’âme de la vie. Elle est la fusion du regard intérieur et la correspondance mystérieuse des images poétiques de caractère qui ont bouleversé ton existence. Ainsi, ta vie qui ne peut que mourir, ne saura défraîchir et s’effacer. La mort n’est pas une idée morale. Tu attends le bel accueil des anges alors qu’un système de déterminisme mental crée un mouvement composé qui te rend éternel. La poésie est un prodige intuitif et résurrectionnel.