Un bleu céleste admirable

Acrylique sur carton, 80 x 33 cm

Le bâtiment se dessine sur le ciel. Tu entres dans un champ magnétique et l’immeuble se comporte comme un énorme aimant. Tu demeures au quatrième étage et tu vis à la manière d’un vieux chien. Le bâtiment est voisin d’une station service avec ses distributeurs de carburants et sa grande boutique d’accessoires automobiles qui propose également des produits alimentaires préemballés et des boissons non alcoolisées. Il n’y a plus rien à mettre entre la vie et la mort. Ici s’enracine la conception d’un monde où nous nous abîmons dans un étrange délice. Dans la station, les personnages défilent comme des somnambules. L’histoire du beau monde n’est pas décrite ici et semble dépassée. Aujourd’hui, nous sommes un 1er mai, la ville est indifférente et silencieuse. Les villes se construisent pour résoudre les questions locales d’entremêlement des êtres et des égouts dans une inacceptable banalité. Tu es à la recherche d’une pensée plus vaste. Quelque chose de nouveau résonne en toi. Sous un bleu céleste, clair et admirable, tu cherches une solution théâtrale, dans la vraie réalité du théâtre, mais tes pensées extrêmes vont t’entraîner dans des turbulences dont on peine à s’extirper…