Louise et le loup
Acrylique et pastel sur carton, 86 x 68 cm
— Oh mon loup, soupira-t-elle toute ruisselante dans la verdure.
Louise était toute seule avec le loup dans un profond jardin à la limite de la forêt. Elle avait une faim dévorante d’être aimée. Le loup savourait avec un grand ravissement l’odeur printanière de la jeune fille et il s’en grisait.
— Sais-tu mon beau loup que ton museau mouillé ne saurait me suffire?
Peu à peu elle s’approchait de lui et avec les yeux baissés elle cherchait à apercevoir le sexe rose de l’animal. Elle brûlait d’envie d’être pénétrée et rafraîchie. Il y avait en elle un désir inouï mais il se trouve que c’est une grande faute qui risquait de les mener tous les deux dans les flammes de l’enfer.
Pris de terreur, le loup s’était enfui au plus profond de la forêt. Il vit depuis caché dans une grotte secrète et Louise pousse de longs sanglots de tristesse et de dépit.