Le chat. L’autre version.
Acrylique sur carton, 80 x 63 cm
L’homme veut sauver la souris. Il la cache dans sa bouche mais la souris s’enfonce dans les profondeurs du corps de l’homme. L’intérieur du corps est un labyrinthe et la souris veut récupérer ses petits mais elle ne trouve plus le chemin qui la ramènerait à son point de départ. L’homme a des nausées et la souris se déplace dans un territoire inconnu qui justifie l’aversion. C’est un étrange pays, un milieu irréel et suintant de tubes passablement plissés et les repères semblent complexes et dégoutants. Finalement au bout d’un tunnel, la souris aperçoit une petite lumière triste. La souris est libérée par l’orifice anal. Il y a un peu de sang sur ses poils et des traces d’excréments. Les chats sont des animaux soigneux. Il sont sensibles aux odeurs désagréables et pénétrantes et le chat se détourne de la souris. L’homme pousse des petits cris de chèvre.