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Le bar des Amours jaunes
Acrylique et feutre sur carton, 86 x 68 cm
Bonsoir, bienvenue, coucou…
Il fait froid, il fait nuit et vous êtes voyageur de commerce. Un coup frappé discrètement à la porte et voilà Tristan qui sort la tête de son bar minuscule. Il vous ouvre les bras ( il voulait être marin ).
Les vagues et la plage sont à proximité. Vous entendez gronder l’océan ( un bruit de fureur ).
Tristan ferme un instant ses jolis yeux et puis vous jette un regard malicieux. Vous oubliez les amertumes, les humiliations et le patron. Tristan est de plus en plus beau. A l’intérieur du bar il y a la lune avec une lumière insolente mais je m’abstiens d’en dire davantage.
Plus tard, le beau Tristan vous raccompagne.
— Au revoir Tristan…
— Au revoir Tendre Cœur…
Vous entendez le bruit du vent ( un grand bruit furieux ). C’est le petit matin près de l’endroit où vous vous êtes perdu.