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La petite visite
Acrylique sur panneau bois, 244 x 122 cm
Au cours de l’après-midi, elle avait accepté de visiter sa maison et semblait charmée par l’ambiance bourgeoise de la décoration. Dans l’espace confortable de la dernière pièce qu’elle découvrit avec émerveillement, elle finit par céder à ses avances et à sa convoitise. Sans doute pour le remercier de son hospitalité ostensible, elle lui avait présenté ses belles fesses grasses et rondes qu’il regarda avec beaucoup de curiosité.
Puis elle parla tout timidement et demanda : « Vous êtes Monsieur le Marquis de Trémicour, n’est-ce-pas ? »
Il lui répondit : « Non, Mademoiselle, je suis juste un amateur de belles fesses grasses et rondes ! »
Avec une petite voix tremblante et déçue, elle dit encore :
« Mais de quoi vivez-vous alors, Monsieur ? »
Il lui déposa une petite claque sur chacune de ses fesses puis poussa une sorte de gloussement et lui dit :
« Mademoiselle, si j’étais marquis, je célébrerais les yeux réservés au mystère d’une jeune femme pleine de vertus ! »
Un peu plus tard, elle se mit à rire.
Les folies furent des résidences élégantes et parfois extravagantes. Elles pouvaient être un lieu d’accueil épicurien mais aujourd’hui l’élégance d’une maison n’est plus nécessairement un élément de persuasion licencieuse.