La grande armoire

La grande armoire

Acrylique sur bois, 283 x 218 cm

La découverte fut tout à fait fortuite. Par le plus grand des hasards, la petite Lucile Marchard découvrait le secret de la disparition du Capitaine Sireloup, de son épouse Agnès et de Marie-Thérèse, la belle-sœur du capitaine. La petite Lucile avait mis l’œil au trou de la serrure de la grande armoire du grenier. L’armoire contenait les corps incorrompus d’un homme et de deux femmes à la détermination héroïque et au service de la gloire de notre nation. Dans la France encore endormie, le Capitaine Sireloup s’était réfugié avec son épouse et sa belle-sœur dans la grande armoire de la maison familiale. Le pays était confronté à la menace d’une guerre invisible dans nos villes et nos campagnes. Une guerre encore plus dure à mener que la guerre visible. Ces héros sont allés jusqu’au bout de leur mission et s’ils n’étaient pas demeurés dans l’ombre, ils seraient toujours en vie. Celui dont l’horizon était l’obscurité d’une armoire avait accepté les privations et l’isolement avec sa femme et sa belle-sœur et on imagine ce que furent ces années de solitude rythmées seulement par les battements de leur cœurs. Ces trois corps incorrompus resteront comme un souvenir qui nous unira toujours autour de l’engagement du capitaine Sireloup, de sa femme Agnès et de sa belle-sœur Marie-Thérèse, auxquels nous aimerions dire à cet instant notre reconnaissance et notre fierté.