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Elles ne pleurent pas, elles dansent
Feutre et acrylique sur papier, 40 x 30 cm
On devine, rien qu’à leur tenue, le désir de faire mille choses. Sous le ciel morne et austère, les filles cherchent la lumière et les fleurs vont parfumer leurs seins. Avec de vrais sourires, elles vont saisir dans l’éclatante douceur de leurs ventres, un bonheur neuf en un seul corps de chair profonde et pour oublier une enfance terrifiante, elles vont établir les bases d’une danse vive, tourbillonnante, s’accélérant jusqu’à l’extase dans l’adoration partagée et le délire joyeux du cauchemar rejeté.
Le ciel si triste hier est devenu merveilleusement bleu ou vert. Elles s’aiment pour toujours. Ce sont des femmes qu’on admire et peu importe la couleur du jour.