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De l’amour et des plumes
Encre et acrylique sur papier, 40 x 50 cm
Elle est femme et vierge en même temps. Le long d’un chemin bordé de couleurs fraîches et de roses, elle avance lentement. C’est la dernière étape du voyage. Elle honore le principe féminin de la chasteté mais elle a connaissance d’une déclaration d’amour dont elle est l’objet. C’est un rêve de jeune fille avec de la joie et des larmes de joie. Il y a une nervosité de plumes mais les cygnes lui font un accueil gracieux et délicat. Depuis qu’elle a rencontré les oiseaux, sa vie a changé. Elle pensait périr d’étouffement tellement les cygnes sont impatients. Il y a des assauts et puis un grand cri de femme, un cri d’ivresse qui parachève les sensations renversantes et les voluptés superbes. La femme défèque pour s’alléger et la voilà transformée par la grâce. Des plumes jaillissent de ses bras et ses flancs sont couvert d’un duvet doux et blanc. Un grand cygne merveilleux l’emporte dans les airs en quelques battements d’ailes. Au-dessus des lacs aux reflets d’argent, dans les ruissellements d’air, dans l’immensité bleue et la plus pure des lumières, ils vont percer le cœur de l’espace éternel… Comment décrire le ciel ?
Les lendemains de fête, tu descends des nues avec des vertiges. Tu es en désordre dans la mare des canards. Avec leur cou trop court et leur petit corps trapu.