Le Chevalier
Acrylique et feutre sur papier, 30 x 40 cm
Au Moyen Âge, la foi en Dieu est générale. La parole de Dieu est parfaite et Dieu est caché dans une partie mystérieuse du ciel. La société médiévale est divisée en trois ordres: ceux qui peinent, ceux qui prient et les nobles, Seigneurs et Chevaliers. Au sommet de la hiérarchie, il y a le Roi. Le Chevalier est un homme d’honneur qui combat pour le Roi ou son Seigneur. Le Chevalier possède son propre cheval. Il porte une armure avec des parties rivetées et un heaume pour se protéger la tête. L’équipement est assez coûteux. Le chevalier ne doit pas trahir. Il charge à la lance mais il lui est interdit d’attaquer les églises. Il a reçu une éducation sportive et il s’exprime en vers octosyllabiques. Il combat aussi le blasphème. Le printemps et les Dames le mettent en grande joie. Il pratique l’amour courtois mais il est surpris à jouir à l’intérieur d’une meule de foin dans un cliquetis de ferraille et sous un ciel gorgé de lumière, de bleu et d’oiseaux. Le Chevalier achève souvent sa vie dans un cachot humide où il ne fait pas très jour. Il reçoit parfois un grand coup de hache sur la tête. Puis il retrouve son Dieu pour l’éternité dans la partie mystérieuse du ciel, un Dieu dont il a toujours affirmé l’existence, un Dieu indulgent et tout puissant, un Dieu merveilleux dans ce monde qui est aujourd’hui sans grâce et sans Sainte Espérance, un monde désappointé.